Après des semaines de confinement au coeur du printemps et des mois d’incertitudes, ces vacances estivales ont un goût de liberté des plus savoureux. Une parenthèse nécessaire dans une période hors normes. Pour beaucoup, il a fallu revoir ses projets, adapter son programme et découvrir de nouveaux horizons. 

Repenser son mode de voyage n’a pas forcément été un choix délibéré. Il aura néanmoins un impact positif. Découvrir le slow tourisme. 

Slow tourisme, quésako? La définition très inspirante de “L’atelier bucolique” parle d’un tourisme “où on prend le temps de vivre, de contempler les paysages, de privilégier les rencontres. Ainsi, c’est au-delà de cette définition, un état d’esprit”.

Si en plus on y ajoute les gestes éco-responsables déjà adoptés au quotidien, on obtient des vacances en symbiose avec notre environnement. 

Retrouvez nos 10 réflexes à emporter dans vos valises ici et sur nos réseaux sociaux – pour plus d’adresses et de sources multimédias.

Les basics

Recipients rechargeables (@marriottintl)
Découvrir à bicyclette (@radissonblumarinapalace)
Chic, local et responsable (@rymatelier)

1. Tout-plastique au placard

Le nouveau fléau de la pandémie est en plastique et à usage unique. Masques chirurgicaux et gants jetables commencent à envahir villes, campagnes et océans. 

Rendu obligatoire sur le domaine public au niveau local ou national, le masque jetable n’est pas l’unique option. Des normes se mettent – lentement – en place aussi pour les masques en tissu lavable, aussi appelés community masks, telles que les normes AFNOR ou TESTEX. Soyons clair, il ne s’agit pas de dispositif médical; ce type de masque agit en complément d’autres mesures sanitaires comme une première barrière. On ne les porte pas plus de 4 heures, lavage à 60° dans un filet (en même temps que ses autres vêtements sinon bonjour le gaspillage d’eau), séchage à l’air libre et stockage dans une pochette propre.    

De plus, n’oublions pas de supprimer de nos paniers paille, gobelet, vaisselle en plastique jetable. Autre fléau du tout-plastique. On mise sur l’eau du robinet et on s’équipe d’une gourde (qui en plus garde l’eau fraîche).

2. Local, local, local!

Que cela soit au niveau alimentaire, souvenirs, sorties, on privilégie – et on soutient – les commerces locaux. Marchés, vente en directe à la ferme, … beaucoup de commerçants ont adapté leurs services de vente en ligne pour répondre aux mesures sanitaires et aux nouvelles habitudes de consommation. Renseignez-vous avant votre départ afin de ne pas céder à l’appel du premier supermarché une fois arrivé sur place. 

3. Hébergements labellisés​

Le choix de notre hébergement reflète aussi nos engagements. L’hôtellerie, par exemple, dispose de plusieurs labels de tourisme responsable autour de cinq thématiques principales: la politique environnementale globale, la gestion de l’eau, la consommation d’énergie et les énergies vertes, la gestion des déchets et la sensibilisation du public. On retrouve notamment Green KeyGreen Globe, et EarthCheck. Entre plusieurs établissements comparables, privilégiez celui labellisé. 

Ceci est aussi valable pour d’autres types d’hébergement; camping, B&B, gîtes et bien d’autres. 

Version mer

@casaraki
@fish.swim
@cleanwalker.off

4. Empreinte carbone au minimum

Les destinations accessibles par la route sont fortement plébiscitées, crise sanitaire oblige. On part, mais moins loin. On explore en voiture souvent dans un rayon de 1’000 km, en attendant de pouvoir reprendre le train. Arrivé à destination, on privilégie le vélo ou la marche. Sur l’eau, il y a l’embarras du choix. Stand-up paddle, canoë-kayak, kitesurf, autant de sports nautiques qui ne nécessitent pas d’énergies fossiles. 

5. Main légère sur la crème solaire

Les crèmes solaires sont un vrai fléau pour la biodiversité marine, devenant un cause de pollution des mers et océans. Pas moins de 14’000 tonnes de crème solaire détruisent chaque année les fonds marins, asphyxiant au passage la faune et la flore de nos océans. On privilégie donc les crèmes bio aux filtres UV minéraux et sans silicones sous forme de crème. Une petit sélection disponible ICI.

Et puis, on fait preuve de bon sens. L’ombre reste la meilleure alternative aux protections solaires. 

6. Maillot en fibres recyclées

Les matières synthétiques sont les reines des composants de nos maillots de bain. Optez pour une fibre recyclée type ECONYL®, une matière créée à partir de nylon recyclé (issu notamment de filets de pêche). Vous trouverez une sélection de ces marques engagées dans cet article paru dans VOGUE

7. Activiste des océans

Ils sont de plus en plus nombreux à parcourir les plages à la recherche de tout ce qui n’a rien à y faire. Petite armée de tous âges et de tous horizons, ils se sont donnés pour mission d’enlever les déchets abonnés, essentiellement en plastique. Lancés il y a quelques années, ces mouvements citoyens prennent de l’ampleur chaque été. On suit avec intérêt le parcours de CleanWalker et 5minutebeachcleanup, figures emblématiques de cette prise de conscience et fervents défenseurs des océans. 

Version montagne

8. Do not disturb, even for the perfect shot!

Suivre les sentiers coûte que coûte car le piétinement répétitif crée de nouvelles zones sans végétation. Ces dernières peuvent mettre plusieurs décennies à se régénérer.

9. Regarder avec les yeux

Les écosystèmes de montagne sont parfois le fruit d’équilibres fragiles et certaines espèces y sont formellement protégées. Pas touche!

10. Je mange, donc je trie

Trier vos déchets directement dans votre sac pour les jeter dans des poubelles de tri sélectif à votre retour de randonnée. Et ramassez ceux des autres si possible. Par ailleurs, les mégots font partis des déchets les plus souvent retrouvés dans l’environnement. Pour rappel, ils mettent 2 à 5 ans à disparaître, mais continue à polluer les sols et les eaux. Un seul mégot pollue 500 litres d’eau. 

Pour finir, n’oublions pas ceux qui ne prendront pas de vacances cet été. Au bureau ou chez soi, il est aussi possible d’avoir un impact positif sur son environnement. On pensera notamment à :

– privilégier une bonne aération et ventilation de son espace de travail plutôt que la climatisation très énergivore;

– éteindre lumières et appareils électriques. Pour rappel, le mode veille consomme encore beaucoup (trop) d’énergie. Pensez à vous équiper de multiprises avec interrupteur qui peuvent être plus pratiques;

– déplacez-vous en vélo;

– profiter de ce temps plus calme pour entamer une réflexion sur vos engagements environnementaux au niveau professionnel. Quel que soit votre métier, quel que soit votre domaine d’activité, vous êtes les mieux placés pour proposer des améliorations environnementales qui peuvent rentrer dans votre cahier des charges. 

ZESTISSIME vous souhaite un très bel été! Prenez soin de vous et de la planète. 

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